Schroders : Le capital-investissement n’est pas l’apanage des investisseurs institutionnels

Private Equity steeds toegankelijker

Un nombre croissant de particuliers fortunés et de family offices sont actifs sur le marché du capital-investissement (ou private equity), désormais plus attrayant du fait de sa liquidité accrue et de ses seuils d’entrée plus bas.

Les actifs privés, et notamment le capital-investissement, étaient jusqu’à récemment la chasse gardée des investisseurs institutionnels. En effet, les investissements devaient traditionnellement être détenus pendant de longues périodes (dix ans en moyenne pour les fonds de capital-transmission) et les montants minimaux exigés étaient considérables. En outre, la création et la structuration des opérations étaient complexes et chronophages. Quatre à huit années s’écoulent en moyenne entre l’achat et la vente d'une entreprise par une société spécialisée dans le capital-investissement.

Les efforts visant à rendre le capital-investissement plus liquide et plus accessible ont toutefois porté leurs fruits, si bien que de nouveaux types d’investisseurs ont pu faire leur entrée sur le marché : les particuliers fortunés et les family offices. Ces nouveaux acteurs apprécient notamment les alternatives plus liquides aux fonds fermés classiques de capital-investissement, illiquides, qui « confisquent » le capital pendant des années et exigent un minimum d’investissement très élevé.

« Ces structures fermées conviennent parfaitement aux investisseurs institutionnels, qui peuvent gérer leur trésorerie sur le long terme, mais moins aux investisseurs inexpérimentés, qui n’ont pas une grande marge de manœuvre sur le plan financier. Nous sommes convaincus que la démocratisation du marché du capital-investissement est amorcée et que ce nouveau groupe d'investisseurs va réussir à s’imposer sur le marché », affirme Jiven Gill, responsable produit Private Equity chez Schroders Capital, une maison spécialisée dans le capital-investissement à l’international depuis plus de 25 années déjà, et qui gère plus de 15 milliards de dollars.

Schroders GAIA II Global Private Equity Investment Strategy

Pour les investisseurs qui souhaitent placer un capital chaque mois et pouvoir retirer leurs fonds chaque trimestre, qui recherchent de la liquidité et ont des sommes moins importantes à investir qu’un investisseur institutionnel, Schroders propose le fonds GAIA II Global Private Equity Investment Strategy. Cette stratégie met l’accent sur les investissements directs et indirects et les co-investissements en vue de racheter des entreprises situées en Europe et aux États-Unis valant entre 100 et 500 millions d’euros en moyenne, des entreprises de croissance en Asie ou du capital-risque partout dans le monde. Son historique de performance est excellent : entre 2010 et 2020, la surperformance par rapport au MSCI World atteignait 8 %, pour une volatilité réduite de moitié par rapport à celle de l’indice. « Le fonds conserve 10 à 20 % de trésorerie pour mener des opérations et assurer la liquidité. Le reste de son actif est totalement investi », explique Jiven Gill.

Le caractère semi-liquide du GAIA II Global Private Equity Investment Strategy est dû à deux de ses caractéristiques. Tout d’abord, le portefeuille est diversifié et comprend plusieurs régions, secteurs, types d’investissement et millésimes, ce qui assure un niveau cohérent de « liquidité naturelle », selon le spécialiste de Schroders. En outre, les investisseurs ont la possibilité d’investir chaque mois et de procéder à des rachats chaque trimestre. Les remboursements nets du fonds sont limités, chaque trimestre, à 5 % de la valeur nette d’inventaire du portefeuille. En cas de tensions sur les marchés, le gérant peut décider d’interrompre les entrées et les sorties. « La plupart des investisseurs dans le fonds sont des particuliers fortunés et de petits fonds de pension, qui ont délibérément choisi cette structure ouverte, semi-liquide. »

L’essor du capital-investissement

Le secteur du capital-investissement a pu profiter de la forte croissance des marchés privés internationaux ces dernières années. À l’échelle mondiale, le capital-investissement et le capital-risque ont attiré quelque 800 milliards de dollars d’investissements, soit 20 % de plus que le record de 2007. Les rendements ont aussi atteint des niveaux inédits depuis 2007. Le Global Private Equity Barometer de Coller Capital montre que les portefeuilles de 42 % des sociétés de capital-investissement ont affiché un rendement net moyen de 16 % en 2021.

 Cela ne signifie pas pour autant que les marchés du capital-investissement, dont l’évolution suit avec retard celle des marchés boursiers du fait de leur caractère peu liquide, ne ressentiront pas les effets de la hausse de l’inflation et des taux. L’on pense souvent que les entreprises rachetées par un fonds de capital-investissement sont criblées de dettes, et donc sensibles à la hausse des taux, mais Jiven Gill explique que c’est surtout le cas pour les grands rachats : « sur ce segment du marché, le ratio dette/Ebitda des entreprises non cotées atteint une moyenne historiquement élevée de 6. Notre portefeuille affiche un ratio plus prudent, de 3,5 à 4 en moyenne. Nous sommes aussi relativement bien protégés de l’inflation, car nous mettons traditionnellement l’accent sur des secteurs tels que la santé et la technologie. »

Des valorisations solides

Si, à l’inverse des marchés boursiers, les valorisations du capital-investissement sont pour l’instant restées solides depuis le début de l’année, les premiers signes de crispation sont visibles. Selon le fournisseur de données britannique Refinitiv, au cours des cinq premiers mois de l’année, le nombre d’entreprises ayant changé de propriétaire a diminué de 20 % par rapport à la même période de 2021.

« Nous suivons attentivement l’évolution du marché, affirme Jiven Gill. Pour l’instant, aucun élément n’a justifié d’adapter notre manière d’investir. Nous sommes moins exposés aux segments du marché susceptibles de connaître une surchauffe, à savoir les grands rachats d’entreprises qui s’apprêtent à entrer en Bourse. Les valorisations des petites entreprises rachetées sont plus stables que celles des grandes, notamment parce que moins de capitaux affluent vers ce segment du marché.

Nous suivons aussi de près les derniers développements sur les marchés, car à la différence du capital-investissement classique, qui valorise les entreprises chaque trimestre, nous le faisons tous les mois – c’est en effet une exigence garantissant le caractère semi-liquide du GAIA II Global Private Equity Investment Strategy. Malgré la performance étale depuis le début de l’année, nous pensons que le segment de marché dans lequel nous opérons continuera à afficher des performances relativement bonnes dans le contexte actuel. Sur le long terme, nous estimons que les gérants de capital-investissement avec lesquels nous travaillons, de par leurs connaissances et leurs compétences, peuvent continuer à ajouter de la valeur aux entreprises en portefeuille. C’est ce que nous appelons la « prime de complexité ».

Si le marché poursuit dans la direction actuelle, des opportunités intéressantes se présenteront. Nous voulons donc garder de la trésorerie disponible à investir, afin de profiter de la baisse potentielle des valorisations. La bonne nouvelle est qu’il n’y a jamais eu autant d’argent dans le pipeline. À la fin de l’année dernière, nous sommes parvenus à lever de nouveaux capitaux, majoritairement auprès de particuliers fortunés et de family offices. Là aussi, c’est un signe clair de démocratisation du marché. »

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